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Let me see the universe
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13 octobre 2010

Rewind

Journée d'hier donc. J'ai retrouvé me guêtres que je vais pouvoir utiliser en complément de mon t-shirt. Il commence aussi à faire très froid le matin, donc manteau oblige. J'ai aussi sorti les grosses mitaines bien chaudes. En revenant de l'arrêt de bus, je me rends compte que le voyant de la jauge s'est allumé ; oups! cela devient critique. Ah oui, j'ai oublié de précisé que ma nuit a été courte, je me suis endormie vers minuit trente, voire après, pour me réveiller vers 6h, donc j'étais k.o. A la maison, petit déj', ordi, j'ai commencé des recherches pour une éventuelle nouvelle (et dernière) famille. Et ensuite, un petit dodo, histoire d'arriver plus vite à midi, et parce que j'en avais besoin.

En début d'après-midi je prends la voiture pour aller au centre ville ; je cherche un jeu pour la DS, un pinceau large pour avancer plus vite dans ma gouache, et puis de la crème pour le corps parce que c'est pas très joli, joli. Je ne trouve aucun des deux premiers produits, quant à la crème je prévois d'en acheter une spéciale ce week-end mais j'aurai voulu un petit pot en attendant. J'avais trouvé de la nivéa, mais payer en billet de 50 pour un achat de moins de 2euros, je trouvais cela limite. Donc, tant pis, j'attendrai samedi. Ou vendredi. Demain, je prévois de monter à Eindhoven, parce qu'ils ont un médiamarkt où j'ai des chances de trouver mon jeu. Et si je pouvais trouver un pinceau, voire une carte postale...

A la maison, vers 15h30, je décide de me remettre au lit. Je fais bien de programmer mon portable pour qu'il sonne, car j'ai failli ne pas me réveiller. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais en panique "mince, les enfants" même si je savais que j'avais encore un peu de temps devant moi ; après, je me suis souvenue que le portable devait sonner (je me suis réveillée avant l'heure programmée). Autant le matin la sieste était bien, autant là j'étais encore plus cassée qu'avant. Je mange un goûter dans l'espoir de me redonner un coup de fouet mais c'était pas gagné.

Avant même d'être dans la voiture, les gosses commencent à chanter une chanson "paillarde", parodie de "Frère Jacques". Je finis quand même par obtenir l'arrêt de la chanson, mais les deux commencent à se battre. Alors je les menace de les laisser sur le côté de la route, mais ça n'a pas l'air de fonctionner ; forcément, c'est dur d'entendre et d'écouter. A la maison, ça passe, mais quand les parents rentrent j'ai du mal à leur parler de la voiture. Tant pis.

Les parents étant de sortie, il n'y a que les enfants et moi qui mangeons : du poulet, du riz seulement pour les deux monstres, et des lentilles que personne ne touche. J'ai le droit à "Tu n'aimes pas les lentilles ?", bin non, tu m'as vu en manger la dernière fois ? Oui parce que les plats sont pas très variés, une fois par semaine c'est de la soupe de carottes, les lentilles c'était pas la première fois non plus, brefs c'est assez répétitif, et maintenant qu'ils veulent plus ou moins se débarrasser de moi, ça ne me motive pas à préparer des trucs à manger. Les parents partent, me laissant seule - telle Blandine - dans la cage aux lions (oui, c'est un peu exagéré). Je tape sur le poulet, puisque j'ai pas grand chose d'autre à manger, et histoire d'en mettre moins à la poubelle. Puis Thibaut va se chercher quelque chose dans le frigo, alors que je venais de lui dire de finir le reste de son riz. Je ressemble donc les restes avec sa cuillère à soupe (taille enfant), pleine à moitié de riz (l'autre moitié étant dans son assiette). Il revient, je lui dis de finir son riz, il me demande si c'est moi qui a rempli sa cuillère de riz, je réponds que "oui", et là il prend la cuillère, la vide dans son assiette, et ne la rempli pas. Il a le droit à un "tu te fou de moi ?" sur quoi il me réplique "J'ai plus faim". Dans ce cas, fallait pas sortir l'actimel. "C'est de l'eau", non c'est plus consistant que de l'eau, et ça remplit aussi. Et voilà Vincent qui me sort "mais oui, c'est de l'eau". Enervée au possible, je commence à débarrasser la table. Vince et Thibaut débarrassent leurs couverts, mais surtout ne rien ranger dans le frigo. Les deux se mettent devant la télé, moi je finis de ranger, puis je me sers du yaourt. Ensuite, je monte, pour environ 15min, avant de regarder avec eux les dessins animés. Ce n'est pas de gaieté de coeur, mais il faut que je surveille  qu'ils montent à 30. En fait, ils doivent se brosser les dents, puis aller regarder le match (de foot) dans la chambre des parents. Alors ils montent, et plutôt que de commencer par la salle de bain, ils commencent par la chambre. Le brossage est d'ailleurs très rapide, mais ce n'est ABSOLUMENT pas mon problème.

Lorsque je vais me coucher, il doit être 22h45. Les gosses se sont endormis dans le lit des parents, je laisse la télé allumée, mais éteint la grande lumière, de même pour celle dans le couloir. Les parents rentrent vers 23h30 je crois, et je songe qu'il y en a qui vont avoir du mal demain au travail.

Ce matin, je parle de la voiture, rassurée quand Stéphane me dit qu'il ira faire le plein. En revanche, Vincent - dans la voiture - me sort "ne roule pas trop vite", tout cela juste pour que les parents puissent être derrière nous. Asociaux je vous le dis. Je lui ai répondu que roule en fonction de s'ils veulent être en avance ou en retard. J'aurai aussi pu lui faire la réflexion que je ne suis pas un taxi. De même, quand je leur propose de l'aide, "non, c'est bon", ils préfèrent attendre que les parents rentrent. Et bien soit, je me contenterai de jouer le taxi, et ils se débrouilleront tout seuls pour le reste! Sur le retour, je m'arrête au C1000 afin de faire quelques provisions, et avoir des billets autres que de 50euros. Je me suis achetée un pain d'épice (en gâteau), des gâteaux aux oeufs (sorte de pancakes), des bonbons, quelques salés, et un gros yaourt parce que l'autre du frigo est presque vide. En descendant de la voiture, pour aller à la maison, une voisine me dit "bonjour" mais en néerlandais, ce à quoi j'essaie vaguement de répondre.

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