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Let me see the universe
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2 octobre 2010

Fontys

Hier vers 14h30, je suis partie pour Eindhoven, en plus il y avait du soleil alors autant en profiter. La voiture était naturellement chauffée donc pas besoin de garder la veste pour conduire, ni d'allumer le chauffage. Je branche mon ami le tom-tom (enfin il est pas toujours de bon conseil) sans lui indiquer de ne pas me faire monter sur l'autoroute car je sais par où il faut passer pour rester sur la nationale. Cependant, il me fait quand même prendre une petite portion d'autoroute. Puis, il m'envoie sur un campus technologique (c'était écrit IUT mais je ne sais pas si le sens est le même qu'en France), tout ça parce qu'il m'a dit "à la fin de la rue prendre à droite, puis prendre la troisième à droite", sauf que la "rue" est en fait très longue ; il aurait mieux fait de me dire "au feu" prend à droite. Bon, ça encore ce n'est pas trop grave. Non, le plus grave c'est leur rond-point qui n'en est pas vraiment un : donc le cher tom-tom me dit de sortir à la 4e mais le dit rond-point n'était pas annoncé et me voilà à devoir choisir entre 3 voies, et moi de prendre la plus à droite, pensant que je me retrouverai quand même sur le rond-point. Et bien grave erreur! Je suis montée sur une sorte de route de contournement. La galère pour revenir sur le droit chemin. Néanmoins, après un détour par un parking sans place, je suis arrivée à Fontys, le centre de langues (qui dépend de l'université et qui est un bout de l'université). Refroidie par mon expérience routière, je décide de réfléchir pour suivre ces cours, déjà qu'ils auront lieu le soir, s'il me faut 1h pour y aller il faudrait que je laisse les enfants seuls 30min avant le retour des parents. Et puis c'est pas le soir que j'ai besoin d'être occupée, mais la journée.

Je m'en vais toutefois faire un tour dans les environs, ne voulant pas trop m'éloigner puisque j'ai décidé de laisser mon ami tom-tom dans le coffre. Les allentours ne sont pas terribles, je fais à peine deux boutiques - à la recherche de toiles, en vain, puis je retourne à la voiture afin d'éviter les bouchons. A noter que là où j'étais garée se trouve en dehors du centre-ville et que ça m'avait l'air bien galère, mais de toute façon c'est tout le réseau routier ici qui est compliqué. Alors je remonte en voiture, programme tom-tom pour qu'on ne passe pas par l'autoroute, et on démarre. Ma "visite" d'Eindhoven m'a apprit que quand il y a de la peinture rouge par terre, c'est que vélos/scooters/piétons sont prioritaires. En pratique c'est pas aussi simple! Le vélo a failli passer sous la voiture ; bin oui il a surgit quand j'étais en train de passer. C'est comme quand le feu change, toujours à l'orange quand je suis en train de le passer ; enfin, une fois j'ai commencé à freiné mais je me suis rendue compte que c'était trop tard pour bien m'arrêter, alors je suis repartie. Le reste du trajet c'est passé sans encombre.

Arrivée dans un contexte rural (ou citadin, difficile à dire) plus familier, je rejoins le parking du Plus où je me gare. Direction la petite papeterie/librairie/poste toujours pour mes toiles. Nada. J'entre donc dans une autre boutique, qui vend un peu de tout (sauf de l'alimentaire à proprement parler car ils avaient des bonbons et autres du genre). Je regarde un peu les produits de beauté, hésite à me prendre un beurre pour le corps (au parfum délicieux), puis continue de "visiter". Au final, je repars avec deux toiles format A3 environ, à 3,50euros ; à ce prix là je doute de la qualité, mais bon c'est pas grave, c'est pas pour du grand art non plus. Je marche encore un peu, puis me décide à retourner à la maison.

Je suis toute seule quand je rentre (les parents ayant fini plus tôt ils ont récupéré les enfants), la famille étant partie m'acheter un téléphone néerlandais. Alors je m'occupe sur internet, je range un peu mes affaires laissées en vrac, puis ils rentrent. Je descends peu avant 19h et on parle de mon "voyage" à Eindhoven, et ils me présentent mon téléphone : un petit nokia à clapet. Puis dîner, télé, dodo.

Aujourd'hui : le temps est gris, c'est triste!

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