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Let me see the universe
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20 octobre 2010

Rotterdam

J'essaie de profiter des quelques jours qu'il me reste à passer ici pour visiter un peu. Pourquoi Rotterdam plutôt qu'Amsterdam ? Eh bien à cause de l'exposition sur Munch. J'ai donc pris le bus, puis le train, avant de trouver le point information touriste, et me payer une carte de la ville à 1euro (ici, tout se paie). Direction le métro, mais ne sachant quel billet acheter, je décide de me rendre au point information de la gare. La madame m'explique que je dois prendre le tram 8 et que je pourrais acheter mon billet dedans. Je cherche alors le tram. Il n'est pas difficile à trouver, puisque indiqué. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les trams ne ressemblent pas à ceux que l'on voit chez nous, ils ont l'air assez vieux, presque comme les premiers tramways. J'achète mon droit de voyage : 2,50euros! Pour une heure en plus! Je descends un arrêt ou deux trop tôt, je continue donc à pieds, le musée (Kunsthal) étant indiqué. Au passage, je mange ma gauffre, parce que mine de rien il est déjà midi!

En sortant de la gare, un hôtel et d'autres bâtiments :
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Arrivée au musée, je vois une file d'attente dehors. Et le billet est aussi à acheter "dehors". 12,50euros, mais je le savais. En visitant le musée, je me dis qu'à ce prix-là, ils auraient pu nous offrir un sandwich et une flûte de champagne. Déjà que l'extérieur était moche. Je commence par le vestiaire. Malheureusement tous les casiers sont pris, et quand il y en a un qui se libère c'est moi qui n'ai pas la pièce requise. Je me résous à laisser mon manteau sur un portant, avec d'autres manteaux ; au moins, il ne sera pas seul, ni enfermé dans un petit rectangle sombre. D'ailleurs, dans le train je m'étais fait des petites crises de panique, lorsqu'il "accrochait" sur les rails, ou je ne sais quoi exactement. Bref, après avoir récupéré un numéro pour mon manteau, je me rends aux toilettes, parce que cela fait un moment que je n'y suis pas allée et que j'avais surtout très envie. Je récupère un peu de documentation, et je commence ma visite. C'est Munch qui ouvre le bal. Il y a un monde fou, qui reste bien gentillement derrière le scotch gris métallique posé au sol, histoire de vérifier qu'on ne s'approche pas de trop des tableaux. J'ai été assez déçue, parce que peu de tableaux étaient présentés, et qu'on en faisait rapidement le tour. Je suis ensuite partie à l'étage supérieur, avec des illustrations de contes pour enfants, et une plus "grosse" expo sur notre quotidien du XXe siècle. Pareil, ce n'était pas génial. En revanche, certaines oeuvres exposées méritent la reconnaissance technique de l'artiste : en ne s'approchant pas, on aurait cru des photos. Mais non, à y regarder de plus près, on voit la touche de l'artiste. Les thèmes que j'ai retenus : le mobilier, le portrait, et le nu. Je pensais aux enfants que j'avais vu, qui devaient être un peu choqués par certaines de ses peintures. Mais le scandale n'est pas là. En fait c'est une peinture, dont j'ai oublié le titre, qui relate la luxure donc une nudité pas seulement exposée mais aussi mise en scène. Bref. Dernier étage, une expo complètement nulle, faisant le lien entre des monuments culturels (l'opéra de Sidney, les pyramides, etc.) et des moules à gâteaux! Très moches d'ailleurs ces moules, et je n'ai pas su s'ils avaient été conçus spécialement ou s'ils ont été trouvé lors de fouilles.

Près du musée Kunsthal :
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Petite vue d'ensemble :
P1010442

Très déçue, je sors du musée, et décide de tenter de rejoindre le centre ville à pieds. En fait, si on suit la ligne du tram, c'est largement faisable. Je cherche ensuite un MacDo, traversant un peu n'importe où, suivant les autres gens, plus habitués à cette ville que moi. Il y en a un premier dans un C&A, mais il ne m'inspire guère, surtout au niveau de la place pour s'assoir, alors j'en cherche un autre, pas très éloigné du premier. Je me commande un menu, avec un coca, histoire de ne pas me rendre compte que la boisson est gazeuse, et monte à l'étage m'installer. On ne peut pas dire que la propreté soit leur fort. C'est collant et puis les meubles sont moches, le sol aussi, et après ils osent nous demander de vider le verre dans un "récipient" prévu pour. Il est 14h30. Quand j'ai fini de manger, je fais un peu les magasins, ne trouvant rien, et pire que tout : le même magasin est en double voire en triple. Je décide donc de retourner à la gare. Surtout qu'il pleut, et qu'avec le vent mon parapluie risque de se retourner.

Dans le train, je manque de m'endormir profondément, d'autant que je n'écoutais pas la musique. Je descends à Eindhoven, et décide de faire un tour du côté du médiamarkt, pas très motivée à l'idée de rentrer. Ce matin, au moment de partir, le père m'annonce qu'il va à l'hôpital avec Thibaut (qui en fait a un poumon infecté) et que normalement je n'ai pas le droit de rouler la voiture, merci de me prévenir seulement maintenant! Bref, le médiamarkt est ouvert, je fais un tour dedans, avant de me résoudre à prendre le bus parce que je suis trop fatiguée.

 

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